Le calice cosmique (Chroniques d'Oz, chapitre 2)
Il y a quelques semaines, il m’est arrivé une aventure extrêmement déplaisante. En rangeant mes étagères, j’ai découvert que le pied du calice en pierre qui me suivait quasiment depuis le début de ma vie de sorcière avait été cassé. Je tiens à tous mes outils, parce qu’ils sont avec mois depuis des années, mais s’il y en a bien un qui m’est précieux, enfin qui m’était précieux, c’était ce calice.
Je l’avais acheté dans un marché aux puces en Floride et lorsque j’y suis retournée en décembre dernier, j’ai évidemment écumé le marché aux puces en question, dans l’espoir de retrouver le même style de calice, que je n’avais vu nulle part ailleurs. Peine perdue. Alors que c’était visiblement le produit en vogue il y a une dizaine d’années, maintenant plus un seul vendeur n’en avait.
Je suis rentrée chez moi fort déçue, après m’être offert une excentrique montre couleur cuivre pour me consoler. Mais quelle ne fut pas ma divine surprise samedi dernier, alors que je parcourais un peu désabusée les allées d’un autre de mes marchés favoris, en Australie cette fois, de tomber sur un adorable monsieur Afghan, qui vendait plusieurs modèles des mes coupes chéries, taillées et polies dans des pierres toutes plus magnifiques les unes que les autres. Il m’a expliqué qu’elles étaient fabriquées dans Il y avait de l’agate, des fossiles et d’autres pierres qu’il n’a pas pu me nommer dont une d’un turquoise très vif.
Mais c’est finalement pour une autre plus sombre que j’ai optée, qui me rappelait la couleur d’un ciel nocturne et totalem ent cosmique dans lequel la voie lactée s’étalerait comme une traînée de poudre rose. J’ignore le nom de la pierre (et si quelqu’un a une idée en voyant la photo, toute information est la bienvenue ), mais en tout cas j’adore mon nouveau calice. Maintenant, il ne reste plus qu’à le rapporter en France en un seul morceau .